
#CAPA#03: La conscience en action
Patrice: Hello Caro.
Caroline: Hello Patrice. Comment ça va aujourd’hui?
Patrice: Écoute ma conscience va très bien et toi elle va comment ta conscience?
Caroline: Elle va super bien et ça tombe bien parce qu’aujourd’hui on va parler de notre conscience.
Patrice: Alors qu’est-ce qu’on raconte?
Caroline: En fait je suis allée chercher sur internet c’était quoi la définition de la conscience. Et je suis tombée sur plein de définitions possibles et imaginables que ça soit dans la philosophie, dans les sciences, dans les religions et je suis retournée à l’étymologie et l’étymologie m’est parue très simple et très claire qui était « avec la connaissance ». Ça m’a parlé parce que je me suis dit comment je vis ma conscience. C’est faire vivre chacune de mes pensées. C’est tout ramener à moi sans que ça soit personnel. Peu importe où je suis, peu importe avec qui je suis et peu importe ce qui se passe, j’existe tout le temps parce que je donne un sens à tout ce que je vis et à tout ce qui se raconte. Là je regarde le rideau, il est blanc et il bouge tranquillement avec le vent. Et bien je peux l’associer à moi. Le blanc pour moi c’est l’amour. Ça me fait vivre que dans l’instant je vis avec toi mon amour absolu qui n’a pas de condition donc qui est cool et peace. Et en même temps le rideau bouge tranquillement et avec toi je partage un état qui est en mouvement tranquille.
Patrice: Tu peux expliquer toi maintenant ce que tu vis avec ça? Est-ce que ça t’a permis de comprendre ta propre conscience?
Caroline: Au début je vivais ce que je pensais être des synchronicités. À chaque fois que je posais mon regard sur quelque chose, à chaque fois que j’entendais quelque chose, ça me donnait des réponses à mes questionnements dans l’instant ou ça me faisait exister tout simplement dans l’instant. Je me disais dis donc c’est marrant toutes ces choses. Quel drôle d’hasard ou quel drôle de synchronicité. Et après je me suis dit non en fait tout est vivant puisque ma conscience existe donc tout ce que je vois et que je vis à l’extérieur et bien c’est juste l’existence de ma conscience qui se vit en réel.
Patrice: Et par rapport au hasard justement tu as une loi.
Caroline: Le hasard ou la chance sont les noms donnés à la loi méconnue. Elle fait référence au fait que je ne suis séparée de rien que je suis unifiée avec moi même que je suis unifiée avec tout. Donc il n’y a pas de hasard.
Patrice: Et comment tu l’as validé en terme de vérité justement?
Caroline: J’étais pas allée jusqu’au bout du sens de mon existence et du sens de toutes ces synchronicités. J’étais en surface avec tout ce qui se passait et avec moi-même. C’est à dire que c’est sympathique de dire: « Tiens je pensais à ça ce matin et puis il y a quelqu’un qui me parle de ce à quoi je pensais dans l’après-midi. »
Patrice: T’avais pas fait de lien encore?
Caroline: J’étais pas allée jusqu’au bout du lien. Le lien que j’avais fait c’était qu’on était tous reliés d’une certaine manière les uns aux autres.
Patrice: Maintenant tu sais que tu as expérimenté tout ça en toi pour comprendre que c’est associé à d’autres choses qui sont liées à notre conscience.
Caroline: Je m’étais arrêtée ou limitée à un endroit dans ma conscience jusqu’à ce que je me dise y a plus de limite, il va falloir que j’aille jusqu’au bout sinon y a plein de choses auxquelles je n’aurais pas accès de moi-même. Mais tant que je n’exprimais pas pleinement ce qui se passait dans ma conscience et dans mes pensées et dans ce que je ressentais dans mon coeur et dans mon corps forcément je restais à l’état de surface.
Patrice: Donc tu associes bien ta conscience avec ton coeur et ton corps.
Caroline: Pour moi ma conscience c’est mon esprit, mon corps et mon coeur qui ne font qu’un et qui ont tous un sens dans l’instant. Parce que sinon je pouvais vivre pleinement ma conscience juste dans mes pensées et dans mon esprit mais elle n’était pas pleine, pleine conscience, tant que je ne la vivais pas en même temps dans mon coeur et dans mon corps.
Patrice: Y avait une dissonance cognitive.
Caroline: Complètement.
Patrice: Ton esprit détaché de ton corps.
Caroline: Mon esprit pouvait vivre quelque chose à un instant T. Puis 10 jours plus tard, mon esprit vivait autre chose et mon corps vivait ce que mon esprit avait vécu 10 jours auparavant. Et 20 jours plus tard, mon coeur pouvait vivre ce que mon esprit avait vécu 20 jours auparavant, mon corps 10 jours auparavant et mon coeur ce jour là.
Patrice: Oui c’est pour ça que moi j’aime bien dire cette phrase que notre corps est comme notre instrument de vie. On est entrain de jouer toutes les notes de ce que notre esprit raconte mais si on ne fait pas les bonnes notes pour que le corps joue une belle symphonie et bien en fait on est en dysharmonie.
Caroline: Et toi comment tu vis ta conscience du coup?
Patrice: Moi dans ma conscience j’ai expérimenté beaucoup de choses. Tant qu’on expérimente pas notre conscience et qui on est et bien ça ne fonctionne pas en vrai. Parler c’est une chose mais si on ne l’a pas pratiquée, on ne peut que faire une interprétation derrière.
Caroline: En fait dès que tu lisais quelque chose qui faisait écho en toi, tu allais le mettre en pratique dans tes interactions humaines.
Patrice: Finalement l’incarnation c’est d’être en action. Si je reste en moi avec ma petite voix, je peux attendre toute ma vie pour que quelque chose se passe. Donc non, j’ai décidé de vivre en action et que ça plaise ou pas ça ne dérogeait pas à ce que moi je voulais expérimenter.
Caroline: Ta conscience si tu devais la définir, tu dirais que c’est quoi?
Patrice: Si on parle on est conscient. Être conscient c’est s’exprimer donc c’est parler, c’est partager, échanger. La conscience c’est un raisonnement. Tant qu’on a un raisonnement on est conscient. On n’est pas dans la capacité de ne pas être conscient. À partir du moment où on est plus conscient on existe plus, on est mort. Ça c’est une réalité. Tout ce qui est vivant est conscient. Donc nous sommes déjà tous une conscience. Après qu’on soit d’accord ou pas d’accord, c’est pas le plus important.
Caroline: Que veulent dire les gens quand ils parlent d’expansion de conscience?
Patrice: Ils veulent toujours expandre leur conscience sans savoir qu’ils le vivent déjà dans leur quotidien tous les jours en faisant de leur mieux. Est-ce que les gens ont conscience eux-mêmes de ce qu’ils sont? Ça c’est autre chose. Je ne peux pas leur dire qui ils sont en parlant comme ça par exemple. Pour moi chacun est libre, la conscience est libre, je suis conscient je suis libre. Je laisse le libre arbitre agir naturellement puisque le libre arbitre agit naturellement en chacun pour ne pas dire que ce que vit l’autre est faux ou vrai.
Caroline: Donc nul n’avait été plus conscient qu’un autre.
Patrice: Nul n’avait été plus conscient qu’un autre à partir du moment où c’est expérimenté en soi. On expérimente jusqu’à ce que ça soit naturel en soi.
Caroline: Puisque nous avons tous les mêmes aptitudes, nous avons tous la même conscience.
Patrice: Si je devais faire simple avec des mots simples sans partir dans tous les sens. Pour moi nous avions tout été, nous avions tout senti, nous avions tout fait, nous avions tout aimé, nous avions tout parlé, nous avions tout vu, nous avions tout su, nous avions tout détruit, nous avions tout créé pour exister réellement. Ça c’est moi et comment je vis par rapport à ma conscience et ce que je ressens de tout le monde.
Caroline: Est-ce que nous avions tout oublié?
Patrice: Non, on a rien oublié. Donc à aucun moment on a pu ne pas être quelque chose ou quelqu’un.
Caroline: Nous sommes conscient que tout existe en nous. Et finalement c’est propre à chacun de décider ce qu’il a envie de vivre ou d’expérimenter. Les 7,5 milliards d’individus, bientôt 8 milliards d’individus qui vivent sur terre, on a tous en nous le même potentiel et la même conscience qui est universelle.
Patrice: Elle est universelle à partir du moment où on existe dans le monde du vivant. Si on existe tous sur terre et bien on est déjà universel. Donc oui la conscience est déjà universelle. Pourquoi aller chercher quelque chose qui ne l’est pas encore? Si les personnes ne l’ont pas encore vécu c’est que c’était occulté dans leur mémoire ou dans leur conscience. C’est qu’ils n’avaient pas envie pour moi.
Caroline: Y a rien à chercher que quelque chose de naturel avec notre conscience.
Patrice: C’est juste vivre. Quand on est conscient c’est ça. Si je meurs dans l’instant même où je parle, j’ai rien derrière. Je ne suis pas entrain de me dire: « J’ai raté ma vie! » Non, je suis déjà rempli et complet. Ma conscience est déjà pleine comme ça. Celui qui décide d’expérimenter cette vie là et qu’il pense qu’à la fin de sa vie il a oublié de vivre ou d’expérimenter autre chose, il avait complètement oublié de vivre sa conscience puisqu’il a mis des paramètres et des paraboles par rapport à ce qu’il voyait de l’extérieur qui n’était pas lui. Alors que quand je vois quelqu’un aujourd’hui en face de moi il est exactement comme moi. Il est un effet miroir parfait de ce que je vis et je n’aurais rien à dire par rapport à ce qu’il est. Sinon ça serait remettre en cause qui je suis et comment moi je vis mon existence.
Caroline: Puisque dans notre conscience finalement on a tout. On a toutes les possibilités, on a toutes les pensées, on a toutes les formes d’existence. En étant pleinement conscient, on sait très bien que tout ce qui existe dans ce qu’on voit et dans ce qu’on vit avec les uns et les autres est une partie de nous. Après on a pu décider de ne pas expérimenter cette partie là. Il n’empêche que forcément si elle s’est manifestée un moment dans ma vie c’est qu’elle fait partie de ma conscience.
Patrice: La conscience est limitée en fonction de ce que la personne à envie d’expérimenter ou pas. La conscience elle n’a pas de limite et elle a une limite faut bien le comprendre. C’est qu’elle est universelle, elle est complète, elle est remplie. Après si moi le petit bout de conscience que je vis ne s’en rappelle pas et bien je vais exprimer tout ce que je peux. Sauf qu’aujourd’hui je n’ai pas envie d’exprimer tout ce que je peux puisque je décide que ma conscience est singulière. Donc elle est parfaitement bien telle qu’elle est. Celui qui cherche des bouts à gauche ou à droite, qu’est-ce qu’il veut faire? Qu’est-ce qu’il veut prouver? Qu’est-ce qu’il a besoin de vivre? À partir du moment où on n’a plus rien à prouver à quiconque ou à qui que ce soit, on est complètement conscient et en pleine conscience de ce que représente la conscience. Donc qu’est-ce qu’aujourd’hui on décide de vivre? Moi j’ai décidé dans cette vie de vivre simplement ma life tranquillement et que mon esprit donc ma conscience, parce que la conscience c’est l’esprit, est en paix et donc je suis en harmonie avec tout le monde.
Caroline: Et qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui tout le monde ne vit pas comme toi et moi nous vivons?
Patrice: C’est simplement qu’aujourd’hui on a été séparé. L’humain a été séparé de sa propre nature d’existence.
Caroline: L’expansion de conscience ou l’éveil de conscience qu’on allait chercher était juste un retour à soi-même et à son humanité.
Patrice: Oui. Chacun vit sa propre humanité aussi. À partir du moment où quelqu’un parle avec son coeur il vit son humanité. Et donc tout le monde vit son humanité, tout le monde a un coeur. Peu importe la forme qu’il utilise ou l’expression ou l’émotion, moi je suis ok. C’est juste ce que l’autre pouvait interpréter derrière qui faisait qu’il n’était pas du tout en harmonie avec.
Caroline: À partir du moment où je ne me suis plus comparée, où je ne me suis plus cherchée dans le regard de l’autre et bien j’étais en paix déjà. À partir du moment où j’ai pu partager avec l’autre mon existence et ce que je vivais et bien là j’étais pleinement vivante et remplie.
Patrice: Ça c’est être réel pour moi.
Caroline: C’est vivre avec sa conscience.
Patrice: C’est vivre avec sa conscience. Moi je parle de ça mais c’est moi et moi-même. Chacun vit sa conscience et son réel de ce qu’il a envie d’être.
Caroline: Donc finalement y a même pas de définition à chercher à donner à la conscience.
Patrice: Du tout, à aucun moment. T’imagine que chaque mot qu’on utilise on l’a complètement découpé en mille morceaux et chacun maintenant quand il parle avec un mot, on a une interprétation différente.
Caroline: C’est vrai que finalement ça ne sert à rien de chercher des généralités de la conscience, de donner des définitions générales finalement de quoi que ce soit. Si en neurosciences on fait des études ou des tests pour savoir: « Tiens en faisant ça on a vu que sur 100 personnes en appliquant telle chose et bien 80% des personnes le vivaient. » Et bien voilà, on érige une règle, quelque chose. Ça n’a pas de sens dans ce que nous vivons. Ce qui pour moi a un sens c’est de ne plus chercher un sens à l’extérieur et un sens général. Je suis le seul maître à bord de ma conscience. Si moi je veux l’expérimenter d’une manière ou d’une autre, je l’expérimente d’une manière ou d’une autre. Qu’est-ce que je vis à chaque instant? Qu’est-ce qui se passe dans mon esprit, mon corps et mon coeur à chaque instant? Et à partir de ce moment là j’ai pu me rendre compte par moi-même et par mon expérience que j’étais unique et qu’en même temps tout le monde était comme moi. Mais j’ai dû faire le chemin inverse de ce qui m’était proposé.
Patrice: J’ai fait la même chose que toi, prendre le chemin inverse de ce que la société nous montre. J’ai une belle citation que moi j’utilise au quotidien du film « La prophétie des Andes ». Elle raconte qu’il faut simplement écouter avec notre coeur et non avec notre esprit parce que tout ce qui avait été inscrit avait été écrit n’attendant que d’être accompli. Mon esprit n’a plus besoin de comprendre si c’est vrai ou faux. J’ai juste à vivre avec mon coeur pour accomplir mon existence.
Caroline: Pour toi ta conscience ne vit pas de notion de temps, ni d’espace. Donc tu avais déjà tout décidé de ce que tu allais vivre et de tout ce que tu allais expérimenter dans ta vie.
Patrice: Avec ma conscience j’ai besoin que d’expérimenter l’amour. Ressentir chacun dans un amour.
Caroline: C’est là où toi tu vis pleinement ton existence.
Patrice: Ma logique est là.
Caroline: L’héritage finalement de notre conscience depuis l’origine de l’humanité qu’on avait tous en nous.