
#CAPA#05: La lumière en action
Caroline: Là j’ai un point de lumière qui s’est manifesté.
Patrice: Qu’est-ce que le point de lumière te permet de vivre?
Caroline: Bah ça me donne l’info que je vis ma lumière naturelle et du coup je peux vivre tout ce qui avait été invisible jusqu’à maintenant. Je peux le vivre de manière visible. Et là y a le « Ting » pour me dire que ce que je dis est vrai. Enfin je me valide moi-même quoi. En sachant que ce que je dis est commun du coup.
Patrice: Oui parce que ce que tu dis je le vis aussi comme ça quand j’ai cette lumière qui peut apparaître. C’est simplement moi avec moi-même qui me valide à des endroits où ce point de lumière est simplement un endroit invisible de la lumière qui me permet justement d’exister.
Caroline: Quand je suis de plus en plus présente, au début dans l’instant, toi tu es plus sombre.
Patrice: On peut l’expliquer de manière logique. C’est que je fais en sorte de mettre mon coeur au repos. Je suis entrain d’expirer jusqu’à une zone où mon corps me dit que c’est ok. Je reste présent avec toi, ma perception est déjà beaucoup plus sombre.
Caroline: Donc on a la même perception dans l’instant parce que je faisais la même chose que toi.
Patrice: Je me suis habitué aussi à comprendre et le vivre comme ça. Je manifeste en fait que mon repos et pas ce que ma conscience me dit avec toutes les images que je peux avoir. Je fais tout l’inverse. Parce qu’en faisant ça je peux vivre ma lumière naturelle plus facilement.
Caroline: Et comment ça s’appelle ça en sciences?
Patrice: En sciences on parle souvent de trou noir, de trou de ver et de trou blanc. Bah le trou noir c’est quand on expire notre respiration dans une zone vide, c’est à dire jusqu’à ce qu’on soit en apnée et puis que notre pensée soit vide. On fait disparaître notre conscience avec nos images de manière à rester présents sinon je ne serais pas dans la capacité de parler et je serais dans le silence. Le trou blanc c’est de permettre de faire exister chez toi toute ta lumière, tout ce que tu vis en images. C’est à dire tout ce que représente ton humanité dans notre échange. Et l’interaction de ce qu’on vit tous les deux c’est le trou de ver.
Caroline: Qui nous permet de voyager entre toi et moi.
Patrice: Voilà qui nous permet de voyager entre toi et moi dans l’information de ce qu’on peut avoir en images . Je parle avec toi et c’est neutre. On est logiques et réels et cartésiens en même temps de vivre notre forme de présence. On est simplement assis face à face. Pour les gens c’est une méditation mais pour nous c’est déjà être en présence. J’ai ma voix qui parle, j’ai ma lumière qui me donne l’information. J’entends ta voix, la résonance que ça peut avoir avec notre lumière et la défaillance que ça pourrait créer en fonction de la tonalité et de la vibration et de la fréquence que tu peux émettre ou que je peux émettre. Ma lumière pourrait complètement changer avec tout ça. Sauf que là elle n’existe plus déjà. On a suffisamment expérimenté notre vécu pour se comprendre et comprendre en fait ton univers et mon univers qui sont déjà communs. Communs avec l’ensemble. C’est pour ça qu’on arrive à parler comme ça.
Caroline: Parce qu’on a rien à évacuer comme négatifs dans l’instant.
Patrice: Parce qu’on l’a fait aussi pendant un an. Chaque jour on a fait ça. Là effectivement y a plus de négatifs. Donc on vit cette lumière en fait c’est une lumière naturelle qui est authentique dans notre échange. Ce qui fait que ma perception là est stationnaire dans une lumière neutre. Je suis présent avec toi Caroline Arrouet et puis j’arrive à me faire exister comme ça avec toi.
Caroline: Oui tu vois ma tête mais c’est pas la tête que tu vois de moi au quotidien.
Patrice: Voilà.
Caroline: Tout ce qu’on vit présentement est quelque chose qu’on ne voit pas quand on vit normalement. Ce n’est pas une question de perspective avec perception, c’est vraiment la vue qui évolue enfin la vue qui change, la vue qui se manifeste et qui voit des choses qui sont complètement différentes de ce qu’on avait l’habitude de voir. Et ce n’est pas un ressenti, c’est le sens qui vit des nouvelles choses.
Patrice: C’est ça. Je vis en fait mes nouvelles images parce que ma vue est comme ça aujourd’hui.
Caroline: Oui, les images se manifestent sur mon visage.
Patrice: Voilà et pas dans ma conscience de ce que je pouvais imaginer. Sinon ma perception et ma vue seraient complètement différentes et déséquilibrées.
Caroline: Et ça se manifeste devant tes yeux et pas derrière tes yeux. Moi j’aime bien dire que c’est derrière mes yeux. On a tous des images et moi j’ai compris la différence la jour où j’ai vécu mes images de manière réelle. Je voyais devant mes yeux des images défiler qui étaient réelles et que je vivais avec tous mes sens. Et la nuit dans mes rêves je pouvais, ce qu’on pouvais appeler aussi des rêves lucides. C’était d’avoir des images même dans nos rêves qui étaient réelles. La plupart du temps on a des images, on pense à des choses et on a des images qui se fabriquent et qui se construisent en même temps que nos pensées et pour moi ce sont des images qui sont derrière les yeux, qui ne sont pas pleinement réelles. C’est : « Ah je vois ça ». Quand je le vis je dis pas: « Ah je vois ça. » Je dis: « Oh lala je suis entrain de vivre ça j’ai des images. » C’est pas du tout le même vécu, c’est pas du tout la même chose.
Patrice: Donc là ma lumière s’est amplifiée pendant que tu parlais. Ma perception a complètement changé.
Caroline: Qu’est-ce que tu vis quand tu dis ma lumière naturelle s’est amplifiée?
Patrice: Ma présence s’est amplifiée, mes sens se sont amplifiés avec toi.
Caroline: Parce que je te parlais et ça résonnait en toi…
Patrice: Exactement j’accueille pleinement tout ça sans que j’interprète derrière pour que finalement je vois ma lumière complètement s’amplifier et que moi je vis que ce qu’il y a dans mon existence et cette lumière. Ça je ne le vis pas chaque jour. Et chaque fois que ça existe cette lumière, je peux avec mes sens comprendre le sens de cette lumière qui est un langage, donc le langage de la lumière. Et de voir comment avec mes sens ça s’équilibre.
Caroline: Justement la lumière tu en parles. E=mc2 la fameuse formule d’Einstein qui dit en gros que l’énergie égale la matière égale la lumière. Donc on est fait d’énergie, de matière et de lumière, les 3 en même temps. On connaît le langage de la matière. C’est comment on interagit les uns avec les autres de manière simple. On connaît le langage de l’énergie aujourd’hui. On mange ça nous donne de l’énergie, on va faire du sport ça nous redonne de l’énergie. On interagit les uns avec les autres, tu m’as redonné de l’énergie parce que t’étais en forme ça m’a redonné de l’énergie. On est fatigué on a moins d’énergie. Donc on connait ce langage. Et la lumière c’est vrai qu’on le redécouvre. On peut aujourd’hui dire: « Ah bah tiens t’es lumineux, t’es rayonnant. » Et pour le moment c’était qu’au niveau de la conscience sans être vécu pleinement par les sens.
Patrice: Oui.
Caroline: Le règne animal vit déjà ce langage de la lumière beaucoup plus que nous humains. Et vit le langage de tout ce qui est finalement invisible qui était invisible à notre oeil. Les oiseaux qui migrent savent en fonction du champ électromagnétique où se déplacer ou par rapport à une vibration. On voit bien les ailes des mouches, les ailes des libellules qu’elles vibrent et qu’il se passe des choses.
Patrice: Tous les oiseaux qui sont en harmonie dans le ciel et qui font une symphonie dansant où ils sont tous alignés, c’est qu’ils sont synchronisés avec leur langage vibratoire.
Caroline: C’est ça et même le langage de la fréquence. C’est que là on a des coqs ici, on voit bien que… et bien voilà… dès qu’il y a un coq qui chante, un autre coq va réceptionner son chant et va renvoyer la même chose. La fréquence c’est finalement ce qu’on s’envoie avec le son.
Patrice: Nous donc avec la parole si on décide de faire exister ce qui n’avait jamais été réel pour l’ensemble, on sait qu’il y a un effet papillon. Notre pensée crée notre existence. La science l’a prouvé, nos pensées peuvent créer les pensées des autres.
Caroline: Oui et que le mot qu’on émet a une fréquence, a une vibration, a de la lumière dedans. Et aussi la manière dont on émet le mot est une fréquence, une vibration, une lumière si on parle justement de ce qui avait été invisible auparavant pour nous tous.
Patrice: Si avec nos pensées on crée notre monde, notre existence, on sait que notre voix et notre parole, notre manière d’exister est déjà dans le langage de la lumière ce qui fait qu’on a englobé tous les autres plans de conscience.
Caroline: Sphères…
Patrice: Voilà dans la matière énergie dans notre langage de la lumière. Ce qui fait que notre voix, notre parole, notre pensée existe déjà pleinement et le renvoie instantanément à tout le monde. Et que chacun récupère effectivement ses images de ce qu’il ressent jusqu’à revivre cette lumière comme nous on le vit naturellement.
Caroline: Et là d’être beaucoup présents et de vivre cette lumière vraiment, une vue et une perception complètement différentes avec mes sens dans l’instant. Le moustique que je ne vois pas habituellement qui me pique, là je le vois pleinement voler. C’est comme si l’espace et le temps étaient ralentis mais non c’est pas ralenti c’est comme t’as dit c’est stationnaire. J’ai beaucoup moins de mouvements à l’intérieur de moi-même ce qui me permet de vivre beaucoup plus ce qui existe à l’extérieur.
Patrice: Le langage de la lumière il est là. On redécouvre notre essence depuis notre mouvement. On a plus besoin d’être physiquement entrain de méditer avec nos yeux qui essaient de récupérer quelque chose qui nous met dans un bien être. Toi et moi on a beaucoup expérimenté tout ça, c’est pas arrivé du jour au lendemain. Je précise qu’on a écrit beaucoup de choses mais qu’on a jamais mis sur internet parce que ça ne parle pas aux gens et en même temps qu’on a beaucoup aussi pleuré nos images de ce qu’on vivait avant, avant de vivre cette lumière naturelle. C’est à dire que cette lumière existe seulement quand on a expérimenté notre vécu. Quelles sont les questions qu’on se pose tous les jours et qu’est-ce qu’on en fait? J’ai pleuré avec toi tous les jours quasiment pendant un an…
Caroline: Moi aussi…
Patrice: Pour récupérer notre espace et notre temps pour qu’on soit libérés de tout ça. Et aujourd’hui d’être en harmonie et d’en parler librement.
Caroline: On a fait un travail de photographe réel. Tout ce qu’on avait à l’intérieur de nous dans notre conscience, dans notre corps et dans notre cœur. Tous les négatifs qu’on avait, ce n’est pas une notion de bien ou de mal, c’est négatif qui n’avait pas été exprimé ou sorti à la lumière. Tout ce qu’on avait à l’intérieur donc tous les négatifs comme une pellicule photo pour les mettre à l’extérieur qu’ils deviennent visibles, qu’on puisse les regarder et une fois qu’on les a regardés, qu’on les a exprimés on peut les laisser partir ce qui fait de la place à l’intérieur de nous-même. Ce qui fait qu’on peut aujourd’hui vivre et voir avec notre vue cette lumière naturelle parce qu’on s’est allégé à l’intérieur de tout ça.
Patrice: Ça peut paraître étrange pour les autres mais on est dans la capacité de le faire vivre pour les autres également. C’est à dire qu’aujourd’hui si on en parle librement, c’est qu’on est en paix et en harmonie avec ça. Donc quelqu’un qui souhaite comprendre comment on fonctionne, il suffit que cette personne soit en présence de toi ou de moi et qu’il nous pose toutes ses questions. Pour lui montrer directement ce que représente la lumière naturelle en chacun. La conscience de ce que va vivre l’individu qui échange avec nous va complètement bouleverser son existence dans l’instant.
Caroline: Complètement… en tous cas moi ça a été le cas ça a complètement bouleversé mon existence. Tout en étant normal et anormal. Y avait les deux qui se vivaient avant. Je vivais en fait deux réalités en même temps. J’étais dans une espèce de transition avec moi-même entre tout ce que j’avais vécu avant et tout ce que je vivais de nouveau justement avec cette nouvelle vue et ces nouveaux sens qui sont les miens qui sont ceux de personne d’autre. Le fait que ça se manifeste naturellement était: « ok ça m’appartient. » Et en même temps je n’avais jamais vécu ça jamais.
Patrice: Il fallait être au minimum deux individus en paix, en harmonie avec toute notre humanité c’est à dire toutes nos pensées et toutes nos images qu’on avait jamais exprimées et qu’on souhaitait rendre visibles chez l’autre pour qu’on puisse exister. Dans tous les moments où on a pleuré c’est parce qu’on a eu des déséquilibres c’est que ma lumière n’était pas suffisamment naturelle avec toi ce qui fait que je voyais tes zones d’ombres et vice-versa. C’est que toi tu vivais aussi mes zones d’ombres. Parce qu’on avait encore des images à des endroits qu’on avait jamais exprimées.
Caroline: On mettait en lumière nos déséquilibres aussi.
Patrice: Voilà.
Caroline: Le langage de la lumière c’est de jouer le jeu de l’honnêteté avec soi-même et avec l’autre.
Patrice: Alors aujourd’hui on sait le faire sans qu’il y ait tout ça qui existe de négatif. Donc si je suis en face de quelqu’un je connais déjà mon univers et le tien pour être en paix et en harmonie de ce que la personne va me partager. Et de ne pas renvoyer des choses qui peuvent être douloureuses ou en souffrance ou en attaque par rapport à ce que je suis. C’est que ma lumière je l’ai suffisamment expérimentée à travers mes sens puisqu’avec toi on a enlevé tous les négatifs. C’est à dire mes zones d’ombre j’en ai plus, plus du tout. Ce qui fait que je n’en vois plus chez les autres. Dès que je me mets au repos et dans la réception de ce que l’autre va pouvoir me renvoyer et bah je suis déjà dans sa pleine lumière.
Caroline: Tout part de nous, de chacun donc si toi tu n’as plus de zone d’ombre en toi, tu n’en vois plus chez les autres.
Patrice: Voilà. Et pour faire simple si justement j’accueille la personne en sachant que je vois déjà sa lumière, je sais déjà que ce n’est pas encore visible chez l’autre pour justement me positionner de cette manière là, en sachant que je vis sa lumière, mais que la personne ne la vit pas encore. Je sais que je guéris instantanément tout ce qui se passe en elle de manière à juste accueillir ça qui est déjà un équilibre plein dans l’échange qu’on va avoir.
Caroline: Oui parce qu’avant toute chose le langage de la lumière sert à se libérer de nos souffrances. Ce n’est pas être dans le déni des souffrances c’est les libérer. Toi tu dis que tu vis la lumière de toutes manières de l’autre et que rien que le fait d’échanger ce langage ça permet à l’autre de se libérer. Finalement ce n’est pas important au début de ne pas vivre et de ne pas voir avec nos yeux la lumière. Parce que ce qui est important justement dans ce langage là c’est de se libérer de tous nos négatifs qui étaient à l’intérieur de nous qui n’avaient jamais été exprimés. Et ça passe par une acceptation aussi de la souffrance qui avait existé à l’intérieur donc c’est de matérialiser aussi toute cette souffrance silencieuse et sourde. Donc la matérialiser en pleurant, en allant faire pipi, en criant… enfin de la matérialiser de toutes les manières possibles, celles qui viennent dans l’instant pour après ne même plus faire un drame d’une émotion.
Patrice: Oui quand je suis avec quelqu’un et qu’en face en fait je vois effectivement tout le poids de son existence, je l’accueille pleinement parce que dans mon langage de la lumière je le reçois et je peux déverser à la place de la personne ce qu’elle n’avait jamais exprimé. Comme ça ça permet en fait à l’autre de se voir. Je peux ensuite lui dire que je n’avais jamais existé et que c’est la première fois que j’existe avec la personne. Parce qu’à ce moment là j’ai libéré toute son existence et on a besoin de la reconnaissance de l’autre et de soi. Donc en sachant déjà tout ça avec toi, je l’exprime avec l’autre, c’est naturel.
Caroline: On est en miroir miroir parfait tout le temps. C’est à dire que quand tu fais ça et que la personne exprime quelque chose qu’elle n’avait jamais exprimée parce que tu le sais c’est une évidence ça se passe dans le langage de la lumière et dans le langage du cœur, toi tu es en miroir parfait de cette personne. C’est à dire que c’est ton existence et l’existence de la personne et qu’il n’y a pas ton individualité qui est dedans. Ce qui fait que quand la personne s’exprime toi tu peux lui dire: « Pardon je n’avais jamais été là! » C’est comme si lui se disait à lui-même qu’il se pardonnait de n’avoir jamais été là.
Patrice: Voilà, ce n’est pas une interprétation de ce qu’on peut dire c’est vraiment je vis toutes les images de ce que la personne n’avait jamais exprimé. Je la vis et je la synthétise en photosynthèse comme la lumière renvoie pour nous hein. La lumière naturelle qu’on vit du soleil c’est la même chose, on appelle ça la photosynthèse.
Caroline: Pour les plantes, les végétaux…
Patrice: Pour les plantes, les végétaux, voilà et même pour l’humain puisque c’est pour tout ce qui est matière. C’est une photosynthèse de ce que je peux voir puisque je suis sur le plan et le langage de la lumière. Donc bah je prends cette photosynthèse et je la vis en moi en libérant mon existence qui me permet en fait de me voir chez l’autre. À chaque fois je renais d’une certaine manière et mon existence prend vie avec toute la connaissance et les images de chacun. Toute l’existence de l’humanité de ce que l’humain a en lui. Ça m’amplifie en même temps, ma lumière devient naturelle. Et je n’ai plus après besoin de méditer ou d’être face à une personne. Je la vis en mouvement par la suite. Je n’ai plus toutes les lourdeurs de la matière. Je fais exister ma lumière dans la matière. Elle se manifeste simplement et naturellement parce que je fais vivre ça de manière naturelle en fonction des rencontres que je peux avoir. Et le point de départ avait été effectivement de m’unifier avec quelqu’un et ça avait été avec toi dans notre relation.
Caroline: On n’avait pas pu voir sans lumière. Tout simplement, je ramène à quelque chose de logique. En vivant le langage de la lumière, en étant en lumière, toutes les images, toutes les pensées qui avaient été invisibles deviennent visibles parce que justement on parle en lumière.
Patrice: La présence, exact. Par exemple dans les écritures on disait le verbe de la lumière, le verbe créateur. Donc ça aujourd’hui je m’en fous. Ok à l’époque ça nous permettait d’avoir des points de repère afin d’exister pleinement. Et d’être quelqu’un. Aujourd’hui je n’ai plus besoin de ça puisque ma lumière elle est commune. Elle se manifeste seulement si je me fais exister pour la première fois avec l’autre. Sinon ce n’est pas commun. Si je te fais vivre ma lumière et que toi tu ne la vis pas, je te fais vivre complètement le chaos. L’opposé de la lumière c’est l’ombre. Avant je faisais ça et j’ai bien vu que ça n’avait pas marché.
Caroline: Ah ça avait été chaotique…
Patrice: Voilà.
Caroline: Et en même temps moi ça m’avait permis aussi de découvrir ce qu’avait été le chaos face à la lumière.
Patrice: L’ombre face à la lumière. Puisque, oui, l’effet miroir n’est pas unidirectionnel, il est bidirectionnel. Les deux fonctionnent en même temps pour rester au centre de notre sphère.
Caroline: Et c’est pas cosmique hein. C’est à dire que c’est humain. Quand je vivais que tu m’envoyais ta lumière et que je vivais le chaos, moi ce que je vivais c’était des émotions super désagréables dans mon corps, des images de choses que j’ai pu vivre dans ma vie depuis ma naissance, des souvenirs vraiment pas agréables où moi-même j’ai pu me détruire ou j’avais ressenti que les autres avaient pu me détruire, des images toutes simples hein, des gens qui me font du mal ou moi-même qui me fais du mal. Ou même des images où on se figure justement la destruction. Ce que j’ai compris et ce que j’ai vécu avec ce langage de la lumière qu’on partage aujourd’hui c’est que tout n’avait été qu’une question d’images. Tout avait existé dans notre pensée, dans nos émotions, dans notre corps, dans notre cœur à partir d’images.
Patrice: C’est vrai. Si on parle par exemple des astres, le zodiacale, c’est à dire nos signes du zodiaque. Ça ramène à l’astrologie. C’est une sphère de conscience l’astrologie qui aujourd’hui est encore limitée par rapport à ce que je vois de l’extérieur.
Caroline: Pour toi en fait y avait eu tous les signes astrologiques et tu t’es dit non ça marche pas, déjà y en a 12 c’est pas commun en chacun, chacun a son signe donc chacun pense qu’il est quelqu’un en fonction de son signe. Donc toi tu disais déjà c’est pas normal : « Pourquoi si moi je suis cancer je suis différent de quelqu’un qui est taureau? »
Patrice: Ça me ramène à faire un lien sur les 12 tribus. Dans les anciennes Écritures on parle des 12 tribus. Et de ce que ça pouvait être dans un futur proche soit disant par rapport aux anciennes Écritures. Mon imaginaire l’a vécu en disant: « Comment ça 12 tribus? » 12 tribus ça ramène encore à être séparés. Pour autant c’est déjà beaucoup plus unifié que ce qu’on est aujourd’hui où on est tous divisés individuellement. Et dans ces 12 signes du zodiaque bah y a une représentation qui est la même en fait, comme 12 tribus. Moi, Patrice Nguyen, toi, Caroline Arrouet, en fonction de notre date de naissance on nous avait associé avec un signe astrologique mais qui nous avait séparés en fonction du contenu et des formes dans ces signes. L’astrologie avait été une sphère de conscience plus élaborée que la sphère de conscience de l’individualité face à notre humanité où on est tous divisés. Mais pour autant la sphère de l’astrologie n’était pas plus réelle que la sphère de l’individualité. Nous sommes faits de milliards d’étoiles. À quel moment on allait être nous-même?
Caroline: Et à se dire: « Bon bah on a une étoile commune tous ensemble… »
Patrice: Par exemple…
Caroline: Qui est le soleil.
Patrice: Voilà, exactement. Et donc la lumière zodiacale c’est ça. Quand je dis la lumière zodiacale je m’en fous de savoir ce que ça veut dire la lumière zodiacale. Mon image à moi elle est toute simple. C’est la lumière du soleil qui a créé le zodiaque et les 12 signes du zodiaque par rapport à notre système solaire. Sans aller plus loin pour comprendre notre origine.
Caroline: Oui parce que qu’est-ce qui nous éclaire tous les jours de manière universelle? C’est le soleil. Pourquoi je te vois là présentement? Parce que le soleil existe.
Patrice: Et c’est aussi pour cette raison là qu’on se fait exister tous les deux en lumière. Parce qu’on ne s’est plus éloignés. Si je te faisais exister à travers les signes du zodiaque et ensuite qu’est-ce qu’y a derrière ces signes du zodiaque, donc on sort de notre système solaire. On devient des channels et je te fais exister sur un autre système solaire ou sur une autre galaxie. Et là je me dis: « Bah t’es qui? » Et ça ramenait à me faire exister avant comme ça sans que ça soit harmonieux avec toi. À l’époque je pouvais voir une zone d’ombre parce que je vivais ce que tu étais par exemple sur Sirius. Mais bien sûr que je suis séparé de moi-même.
Caroline: C’est vrai que c’était abstrait pour moi quand tu me parlais de Sirius ou de constellations, je me disais: « Mais qu’est-ce qu’il me raconte? » C’était ok parce que je pouvais avoir des images de ce que tu me racontais et je me disais: « Mais à quoi ça me sert de vivre toutes ces informations alors que présentement je suis humaine et sur terre. » Je ne savais pas du tout comment m’en servir pour améliorer mon existence. Si tu me parles du soleil je te dis: « Bah ouais parce que j’ai déjà des interactions avec le soleil. » Alors qu’un truc que j’avais jamais vu avec lequel j’avais jamais interagi physiquement ça ne me parlait pas.
Patrice: L’information était déjà complètement dans la lumière et non pas à l’extérieur du soleil avec toutes les galaxies, tous les systèmes solaires et toutes les étoiles et tous les astres par rapport au zodiacale. Chaque individu a voulu être un créateur et créer notre existence par rapport à ce qu’il a pu vivre de l’humanité et récupérer en connaissances. Chaque individu qui souhaite être un créateur, il est seul face au monde. Sauf qu’aujourd’hui le seul martyr ou le seul bourreau qui a pu exister ou le seul sauveur qui a pu exister avait été simplement notre inconscient collectif. Donc le bourreau c’est notre inconscient collectif, c’est ce qu’on a oublié de manifester simplement en se rappelant de qui nous étions. Le martyr avait été la même chose et le sauveur avait été la même chose. Donc ce n’est pas dans l’individu comme ça avait été représenté par rapport aux Écritures parce que là c’est une boucle qui se répétait. Donc si on ramène ça simplement à notre inconscient collectif, je ne vise plus personne. Donc mon existence prend encore plus vie au cœur même de l’information de notre lumière. Y a plus rien derrière qu’est en images. On a pas besoin d’être quelqu’un par rapport à un autre.
Caroline: Et le langage de la lumière c’est pas un divertissement ou un effet parc d’attraction, c’est pas pour se faire vivre un état de conscience modifiée bien au contraire. C’est pour se faire vivre en étant plus soi-même. Plein de fois on a pu me poser la question: « Mais attends ça sert à quoi qu’avec Patrice vous ayez une perception différente, que vous voyez des formes différentes, que vous voyez de la lumière, que vous viviez en lumière? C’est juste un truc cool! » Non en fait c’est bien au-delà d’un truc cool c’est quelque chose même d’ailleurs qui a été vraiment pas cool à plein d’endroits et à plein de moments vu qu’on l’a dit toute à l’heure qu’on a beaucoup pleuré ça a été vraiment des cris à l’intérieur, à l’extérieur, le cœur lourd qui devait s’exprimer. Des nuits parfois pour moi à pas dormir, des semaines entières justement à dormir. Des moments à ne plus savoir qui j’étais.
Patrice: Exact, moi aussi.
Caroline: Des moments de crise existentielle. Ça n’a pas été agréable et pour autant ça a été super efficace. Donc ce langage de la lumière c’est pas juste : « Wouah c’est trop bien, dis donc, comme si on avait pris de la DMT, du LSD ou des champis. » « Genre, j’ai passé une soirée et j’ai vu plein de nouveaux trucs. C’était trop cool, j’étais trop high. » Non, en fait, si on reste à cet état là en effet la lumière est superficielle et artificielle et ne sert à rien ou sert juste à se divertir. Alors que la lumière est naturelle et là elle nous ramène juste à vivre notre langage du cœur et à découvrir tout plein de choses qui n’avaient pas été révélées pour le moment. J’entendais beaucoup: « Pourquoi on dit qu’on utilise que 10% de notre conscience? » Et le langage de la lumière permet au fur et à mesure d’utiliser la totalité de notre conscience. Et de vivre nos Eurêka sans avoir à réfléchir et à potasser pendant des années et des vies et des siècles pour avoir des réponses.
Patrice: On synthétise tout de suite ce qu’on appelait avant dans un ancien langage lié au bouddhisme, « l’illumination », qui avait été simplement un Eurêka aujourd’hui par rapport à la conscience. Merci Einstein, parce que ce mot là est devenu banal grâce à lui. Mais faut pas le banaliser en disant : « J’ai un Eurêka! » Ça permettait de remettre en cause complètement l’existence et notre conscience dans ce qu’on était. Et non pas juste un moment éphémère: « Ah j’ai un Eurêka! Qu’est-ce que j’en fais? » Non. Il nous a transfiguré dans l’instant pour faire vivre tous nos sens différemment.
Caroline: Après on a quand même dû récupérer, s’informer beaucoup, récupérer de la connaissance pour pouvoir aussi nous exprimer, partager et mettre des formes sur ce qu’on vit. Chaque semaine dans nos podcasts, essaie de synthétiser et de rendre simple tout ce qu’on a vécu. D’ailleurs c’est pour ça aussi qu’on a un site internet, calachampa.online et qu’on a Instagram et Facebook au nom pareil de Calachampa c’est parce qu’on a conscience aussi que nos podcasts on dit ce qu’on peut dire dans un format podcast. Et qu’après on a un site et des réseaux sociaux pour pouvoir interagir avec les uns et les autres pour qu’on puisse aussi prendre plus le temps de manière individuelle.
Patrice: Ce qui fait que ceux qui ne comprennent pas ce qu’on dit on sait déjà que c’est normal mais qu’on est dans la capacité d’échanger et de faire vivre ça à l’autre. Et qu’on est pas entrain de dire « Écoutez-nous et débrouillez-vous », non. Si vous êtes dans l’incompréhension de ce qui se passe. Il suffit de se rencontrer pour le faire exister et de comprendre ça pleinement entre nous.
Caroline: J’ai passé énormément de temps, des semaines entières, des jours entiers, des années entières consacrées juste à savoir qui j’étais. Avec toi ça a été des journées entières et des soirées entières pendant plus d’un an consacrés à notre existence, à qui on était. Là on le partage dans un podcast. Parfois les gens peuvent se dire: « Ça a l’air simple pour vous. Et vous nous dites ça mais qu’est-ce qui va nous faire dire que c’est vrai ce que vous dites? ». En fait on synthétise encore une fois, toutes nos heures, nos semaines et nos années de recherches de notre existence. Nos podcast en plus sont un point de départ de partage de nos existences communes telle qu’on les vit. Mais qu’on est pas du tout limité à cet espace de podcast.
Patrice: Aujourd’hui on a expérimenté toutes les sphères de conscience c’est pour ça qu’on l’a appelé comme ça pour nous situer pleinement dans notre sphère de lumière qui est au cœur du soleil en tant qu’individu. Et que notre cœur parle au cœur du soleil et que notre conscience parle au cœur du soleil parce que nous sommes tous au centre de la lumière en fait. Si chacun veut exprimer ce qu’il a envie d’être ou de ce qu’il est par rapport à ce qu’on dit, bah c’est très bien au contraire. C’est très bien de partager et d’échanger. La sphère de la lumière aujourd’hui si ça parle à personne, c’est pas le plus important parce qu’on peut le matérialiser facilement. Je suis face à quelqu’un, si cette personne me dit: « Je ne sais pas de quoi tu parles. » mais que moi je vis ça, bah je vais lui faire vivre pleinement qui je suis avec ma lumière.
Caroline: Ça marche dans l’échange, c’est à dire que tu n’es pas au contrôle de tout. C’est l’échange qui va créé quelque chose. Toi tu as la connaissance, tu vis déjà ça en toi naturellement donc tu peux le manifester et le déclencher dans un échange avec quelqu’un.
Patrice: Exact.
Caroline: Mais l’autre reste toujours libre de ce qu’il vit même dans cette interaction.
Patrice: Exactement.
Caroline: Y a personne qui prend le contrôle sur qui que ce soit. Y a pas de dominant-dominé. Nous sommes d’égal à égal dans un langage neutre qui est une découverte et une révélation qui était naturel en chacun et que nous, bah, on s’en est souvenu tout simplement.
Patrice: Merci Caro.
Caroline: Merci Patrice.
Patrice: À bientôt.
Caroline: À très vite…À tout de suite.
Patrice: À tout de suite.